Avant notre départ en voyage autour du monde, nous avions consacré une part importante à la préparation du retour. En effet, si cela pouvait sembler cocasse, nous étions persuadés que celui-ci devait être considéré comme une étape à part entière du voyage. Mais qu’en est-il réellement au moment venu ? Nous vous dévoilons nos impressions au fil des jours et mois qui ont suivi notre retour.

Comment se sent-on après un an de voyage autour du monde ?

Jour -1

Nous ne remercierons jamais assez Air New Zealand de nous avoir offert une nuit de voyage supplémentaire. En effet, nous avions acheté un vol retour de Christchurch à Paris en trois vols : alors que nous craignions que notre dernier vol, sur Air France, ne soit annulé à cause d’une énième grève, nous avons eu la surprise de découvrir que notre vol au départ d’Auckland était retardé de 9 heures.

Nous passons la nuit dans le centre-ville d’Auckland, tous frais payés, dans un cinq étoiles et profitons de la meilleure chambre que nous ayons eu durant tout le voyage, ainsi que d’un petit-déjeuner exquis !

Ce n’est pas tout, nous sommes reclassés sur un vol de la Qatar Airways : compagnie bien plus performante qu’Air New Zealand ! Nous prenons ainsi place à bord du vol le plus long du monde en termes de distance : 14,546 kilomètres. Les 17h30 de vol, avec une petite fille de 3 ans qui hurle et tape dans le siège, sont longues pour Benjamin mais cela nous a permis de nous remettre à jour sur les sorties cinémas de l’année écoulée.

Le jour du retour

Un an jour pour jour, nous atterrissions à Bombay, heureux, plein d’enthousiasme mais également un peu incertains quant à l’année à venir. Un an après, l’avion est en train de se poser à l’aéroport CDG et malgré toute la préparation du monde et les très nombreuses conversations autour de ce sujet durant nos douze mois à l’étranger, rien ne pouvait réellement nous préparer au réel ressenti du « retour ». Nous nous remémorons les différents moments extraordinaires que nous avons vécus emplis de nostalgie. Benjamin, lui, se cache derrière son habituel pragmatisme en répétant : « ce n’est pas la fin [un peu quand même !], mais plutôt le début d’une nouvelle aventure ».

Quelle aventure de repasser la douane française via les machines P.A.R.A.F.E, censées être automatiques. Quiconque à expérimenter la douane néo-zélandaise et singapourienne est en droit de se demander pourquoi les procédures d’immigration y durent 30 secondes, tandis qu’en France, la file d’attente y est interminable…

Le retour à la réalité est assurément brutal, que l’on quitte l’aéroport Roissy Charles de Gaulle par la route ou par le RER B : la famille de Marion ayant opté pour l’option A, nous voici arrivés sur l’autoroute A1, puis le périphérique. Les conditions de trafic sont aussi sympathiques qu’à Bombay, mais le climat y était quand même plus sympa.

Nous consacrons ce premier jour à l’achat d’un nouveau téléphone pour Benjamin et pensons à son Iphone, tombé dans le lagon de Moorea.

Nous en profitons pour redécouvrir également les produits de notre terroir : nous avions oublié l’odeur d’une boulangerie, le crissement des cristaux de sel du beurre salé sous la dent, le goût du roquefort et les délices de notre charcuterie.

Nous investissons surtout notre nouveau lieu d’habitation pour les prochains jours ? semaines ? mois ? : tout dépendra du temps que nous mettrons à lancer nos nouveaux projets. Nous prenons nos quartiers dans la maison familiale : de retour chez papa et maman !

Jour +1

Après une nuit de sommeil courte, le décalage horaire nous faisant nous lever très tôt, nous consacrons cette journée aux retrouvailles avec nos familles et ouvrons la saison du barbecue. Le temps est magnifique depuis hier matin, ce qui nous permet de ne pas perdre notre bronzage et de garder le moral au beau fixe.

Toutefois, nous ne réalisons toujours pas que nous sommes de retour. Nous nous sentons un peu déconnectés, comme si nous n’étions là que pour le week-end et que nous repartions le lendemain, pour une nouvelle destination.

Jour +2

Il serait temps de vider nos sacs et de les ranger mais nous repoussons sans cesse cette tâche, car celle-ci sonnerait la fin définitive de notre voyage. J’ai d’ailleurs du mal à retrouver mes marques dans ma chambre d’enfant où nous avons stocké nos vêtements : quel choc de revêtir un jean ! Benjamin a perdu un sacré tour de taille pendant ce voyage et la majorité de ses pantalons ne lui vont plus. Nous avons du mal à savoir comment nous habiller : nous ne nous sentons pas à l’aise dans cette profusion d’habits et finissons finalement par continuer de porter nos vêtements de voyage.

1 semaine après

Nous souffrons toujours du décalage horaire et je ne cesse de m’endormir sur le canapé en milieu de soirée. J’ai passé mon premier entretien tandis que Benjamin a déjà repris une activité professionnelle en donnant quelques cours de finance, dont les dates étaient arrêtées depuis plusieurs mois.

Nous utilisons donc nos costumes et tailleurs faits sur mesure à Bangkok quelques mois plus tôt : pour tout vous dire, nous ne nous sentons pas à l’aise dedans ! Les talons aiguilles m’ont semblé complètement inconfortables et Benjamin s’est découvert en costume cravate avec des cheveux longs.

Reprendre les transports en communs parisiens a été une étape importante, en pleine grève des cheminots : nous retrouvons la propreté douteuse des toilettes publiques françaises, les incivilités et les gens qui fument partout, même dans les endroits où cela est interdit.

Nous ne nous sommes toujours pas habitués à entendre parler français à tous les coins de rue et dire « bonjour » n’est toujours pas redevenu naturel. Le premier mot qui nous vient est plutôt « hello ». Nous reprenons enfin la conduite et ne nous sommes toujours pas habitués à retrouver une conduite à droite : notre hantise est de prendre un rond-point à l’envers.

1 mois après

Un mois déjà que nous sommes rentrés et il est toujours difficile de se refaire à la vie sédentaire. Après avoir fait le tour de nos familles et amis qui sont contents de nous revoir, tout le monde reprend sa vie, sa routine. De notre côté, nos différentes activités quotidiennes nous ramènent quasi systèmatiquement vers nos souvenirs de voyage. Je passe certaines soirées à regarder désespérément nos vidéos et articles de voyage en espérant que cela nous ramène en arrière dans le temps.

Nous recevons un e-mail de la part de l’équipe du Routard qui nous invite à visiter leurs locaux : nous découvrons alors que nous faisons partie des meilleurs contributeurs sur leur forum. Une belle surprise et une excellente journée.

J’ai repris le travail depuis deux semaines mais nous partons déjà en voyage en Suisse pour célébrer notre P.A.C.S : acte symbolique que nous avions décidé de réaliser après notre périple autour du monde.

Nous avons pris soin de décacheter les deux lettres que nous nous étions écrites le jour de notre départ. Ce moment est très intense car nous nous rendons compte qu’elles sont justes à 85% concernant nos attentes et nos ressentis.

5 mois après

Travaillant à présent tous les deux, nous emménageons dans un nouveau chez-nous. Cela nous a fait très étrange de déballer nos cartons de déménagement : parfois, nous sommes même très surpris de redécouvrir certains objets dont nous avions complètement oublié l’existence.

Nous avons commencé par réaliser un grand tri dans tous ces cartons pour ne conserver que l’essentiel. En effet, nous avons développé une phobie du superflu et des espaces encombrés à la suite de ce voyage, reste de nos douze mois avec seulement huit kilos sur le dos.

Le choix de se réinstaller finalement en région parisienne n’a pas été évident sachant que nous n’en avions vraiment pas envie. Toutefois, ce sont les missions des deux postes que nous avons trouvées qui nous ont fait rester pour le moment.

1 an après

Il est toujours difficile pour Benjamin de regarder les photos de notre voyage. D’ailleurs, nous n’avons toujours pas terminé de publier les derniers articles de notre périple. Les terminer serait mettre un point final à notre aventure et Benjamin ne s’y sent pas encore près.

Et le blues du retour ?

Jusqu’au moment du retour, Benjamin était persuadé que le blues du retour ne nous affecterait pas… Il en a été tout le contraire.

Je craignais d’avoir des difficultés à retrouver un emploi et finalement, j’ai eu un entretien quatre jours après le retour, ce qui m’a permis de reprendre le travail deux semaines après. Je n’ai pas bien vécu ce moment car je n’ai pas eu le temps de réaliser que nous étions rentrés. Je n’ai pas eu de période de transition entre les deux étapes, ce qui m’a mis dans un état de confusion extrême.

Benjamin, malgré une mission vacataire d’un mois au lendemain du retour, n’a repris le travail à temps plein qu’en septembre. Avec du recul, nous avons eu beaucoup de chance de trouver deux emplois qui nous plaisent en si peu de temps. Cependant, sur le moment, il n’est pas aisé de se projeter quand l’un travaille et que l’autre n’a aucune idée de ce qu’il va bien pouvoir dénicher.

Pendant un an, nous nous demandions tous les jours où nous étions un an auparavant : j’ai d’ailleurs commencé à lire mes carnets de voyage, quelques mois après notre retour. Cela me fait beaucoup de bien et je suis ravie de les avoir écrits, même si pendant le voyage, je n’en avais parfois plus envie. Le jour de mon anniversaire, j’ai eu un gros coup de blues car l’année précédente, nous le fêtions au pied du Tongariro en Nouvelle-Zélande : un souvenir mémorable.

Nous avons plus que jamais ressenti le besoin de voyager durant cette année et avons saisi toutes les occasions que nous avons eues pour le faire. Cela nous a permis de canaliser notre énergie et d’apaiser nos esprits petit à petit.

Aujourd’hui, il y a encore des jours où nous nous demandons pourquoi nous sommes rentrés et nous rêvons du prochain itinéraire que nous pourrions réaliser. Repenser à notre voyage n’est plus aussi douloureux que cela ne l’était au retour et il y a même des jours où nous n’y pensons pas.

Ce qui me manque cependant le plus à ce jour, c’est le temps : ce temps que nous avions durant notre voyage pour penser, marcher sans but précis, prendre conscience de la réalité. En voyage, nous n’avions aucune notion du temps qui passait. Nous ne savions d’ailleurs jamais quel jour de la semaine nous étions et il était parfois compliqué de se remémorer où nous étions une semaine auparavant car seul l’instant présent était important.

Un an autour du monde : si c’était à refaire ?

Voyager durant un an était l’un de nos rêves et nous sommes plus que fiers de l’avoir réalisé. Nous en avons d’ailleurs des frissons en écrivant ces lignes. Et si c’était à refaire, ferions-nous la même chose ou y apporterions-nous des modifications ?

Repartirions-nous avec des sacs de 8 kg ?

C’est un grand « OUI » pour tous les deux car nos sacs n’ont été à aucun moment une contrainte. Nous avons pu faire de nombreux kilomètres à pied, notamment de nos hébergements aux gares routières, sans être gênés par le poids de nos affaires. Ils nous ont suivi partout, nous permettant une tranquillité d’esprit non négligeable dans les transports car nous avons à chaque fois pu les garder à nos pieds dans les bus, ou en cabine dans les avions [hormis avec la compagnie JetStar lors de notre virée à Uluru].

Nous irions même jusqu’à écrire que nous aurions pu réduire encore ce poids de quelques grammes. Par exemple, Benjamin avait emporté un casque audio alors que des écouteurs auraient largement suffit.

Malgré une sélection drastique, nous avions emporté bien trop de vêtements que nécessaire. Hormis lors de notre trek de 10 jours dans les Annapurnas, nous avons pu laver notre linge tous les soirs. La laine de merinos, matière que nous avions sélectionnée pour ses nombreuses propriétés, a été d’une efficacité redoutable en termes de durée de séchage.

Notre itinéraire a-t-il été à la hauteur de nos espérances ?

Nous avions passé une majeure partie de nos préparatifs à la construction de notre itinéraire. En effet, nous l’avions complètement planifié en fonction de la saisonnalité grâce au planificateur a-contre-sens. Ceci nous a permis d’avoir une météo parfaite malgré les quelques risques que nous avions tout de même pris, notamment au Vietnam sur les mois de juillet et août. Finalement, il n’y a eu qu’une seule journée sur les 365 où nous avons été contraints de renoncer à nos plans de randonnées à cause de la pluie, au Bako National Park.

Notre itinéraire était découpé en deux parties : neuf mois en Asie du sud-est et trois mois en Océanie. À partir du mois de décembre 2017, soit huit mois après le départ, nous avons arrêté de changer de ville tous les trois/quatre jours comme nous l’avions fait depuis le début du voyage car nous avions l’envie de nous poser plus régulièrement et d’être moins dans les transports.

1 an : cette durée était parfaite pour moi, je n’aurais pas eu l’énergie de continuer plusieurs mois encore sur ce même rythme. Cependant, Benjamin aurait, lui, aimer allonger notre séjour pour :
→ passer un second mois en Inde et ainsi aller visiter le sud du pays ;
→ rester quelques semaines de plus sur l’île de Bornéo.

Notre seul regret va à la Polynésie où notre budget serré ne nous a pas permis de profiter pleinement de cette destination. Si c’était à refaire avec le même budget, nous remplacerions donc notre mois passé en Polynésie par un mois supplémentaire en Australie.

Qu’avons-nous appris sur l’un et l’autre et sur nous-même durant cette année ?

Notre relation n’a été que renforcée au cours de ce voyage. Nous avons aujourd’hui une confiance aveugle l’un envers l’autres. Nous avons appris à nous soutenir et être chacun à notre tour un moteur pour l’autre.

Aujourd’hui, nous n’avons plus besoin de nous parler pour comprendre l’état d’esprit dans lequel l’autre est ou bien ce qu’il pense. C’est comme si ce voyage avait créé une connexion incroyable entre nous.

Nous avons une grande fierté l’un envers l’autre : Benjamin m’impressionne car il a gagné en patience. Il ne s’énerve plus au volant, ni dans une file de supermarché ou quand le train est bondé. Les situations que nous ne pouvons contrôler ne sont aujourd’hui plus une source de frustrations. De mon côté, j’ai gagné en confiance et découvert que j’avais des capacités sportives et surtout, un mental solide.

Nous avons surtout découvert qu’il n’était finalement pas si difficile d’être heureux et que cela passait par l’adoption d’une attitude positive face aux situations. Ceci n’était pas gagné car je faisais plutôt partie du clan des ultras-négatifs. Je suis convaincue à présent que la vie est réellement plus agréable lorsque l’on accroche un sourire sur son visage chaque jour et que l’on ne se laisse plus entraîner par les personnes pessimistes. J’ai réalisé un important travail sur moi durant ce voyage et j’attendais de rentrer pour évaluer mon degré de réussite. Un an après : le pari est gagné.

Avons-nous changé avec ce voyage ?

Changé, oui, mais nous avons surtout évolué : ceci a d’ailleurs créé quelques interrogations chez certains de nos proches.

Nous avons, en effet, évolué dans notre façon de penser car pendant un an, nous avons eu le temps nécessaire pour réfléchir et nous remettre en question. Nous nous sommes totalement déconnectés des obligations du quotidien que nous imposent la société et ceci nous a permis de prendre beaucoup de recul. Depuis que nous sommes rentrés, nous n’acceptons plus les contraintes et avons banni de notre vocabulaire les phrases commençant par « il faut que ».

En voyage, nous avons découvert le bonheur de dormir sereinement, sans insomnies nocturnes. Nous avions peur de retrouver ces dernières à notre retour. Toutefois, nous sommes aperçus que nous étions nettement plus détendus et nos nuits sont, un an après, toujours complètes.

Si nous disions avant le voyage que notre activité professionnelle « n’était que du travail », ceci est encore plus vrai un an après le retour. Nous avons recommencé tous les deux à exercer notre profession mais nous accordons une importance toute particulière à l’équilibre entre notre vie professionnelle et notre vie personnelle. Ainsi, nous sommes partis à la recherche d’entreprises qui avaient la capacité de nous le garantir et ceci a été l’un de nos critères principaux.

Être 24 heures sur 24 à deux : ça passe ou ça casse ?

Nous n’avions aucune inquiétude avant de partir. D’ailleurs, nous ne recommandons à personne de partir en voyage au long cours sans être certain de ce point. En effet, être 24 heures sur 24 à deux pendant un an est un terrain propice au développement des conflits. De notre côté, nous avons plus qu’apprécié partager ces 365 jours entiers à deux et nous nous sommes épanouis dans cette situation. Si nous avons eu quelques désaccords, nous avons appris à les gérer par la discussion posée de nos points de vue.

Au retour, nous aurions bien évidement préféré rester dans notre bulle, à deux. Toutefois, nous avons dû réapprendre à partager cette dernière avec d’autres personnes. Cela a été moins difficile à gérer que ce à quoi je m’attendais.

Est-ce que nous recommanderions à quelqu’un de voyager au long court ?

Oui, sans hésitations ! Toutefois, nous recommanderions surtout de le faire chacun à sa façon. Il n’y a pas de règles dans un voyage au long court et il existe autant de voyageurs que de façons de le vivre. C’est un moment unique alors il faut s’approprier son voyage pour le réaliser en fonctions de ses attentes et de ses envies, sans se laisser influencer par celles des autres.

Trop de préparations avant ou non ?

Lorsque nous avons décidé de partir en voyage, les préparatifs, surtout administratifs, nous semblaient innombrables et insurmontables. Avec du recul, nous nous moquons de nous-même car nous nous étions fait une montagne de certaines choses, qui ne le nécessitaient absolument pas.

Toutefois, nous restons persuadés que toutes ses étapes de préparations ont été utiles et nous ont permis d’être sereins pendant notre voyage. Une seule fois, le fait de prendre nos billets d’avion six mois à l’avance, nous a contraint à moins de flexibilité mais rapporté aux économies que cela nous a fait réaliser, ce n’est pas comparable. La flexibilité n’était pas notre critère principal dans nos prises de décisions mais bien la qualité et les tarifs.

Si nous repartions aujourd’hui, après ce premier voyage, nous pensons que nous n’aurions pas autant besoin de temps de préparation. Nous avions pris l’habitude de réserver nos hébergements via Booking.com, un ou deux mois en amont de chaque destination. Peut-être que lors d’un prochain voyage, nous serions plus à même de nous laisser une plus grande liberté sur ce point. Ceci étant dit, réserver à l’avance nous a permis de sélectionner des hébergements qualitatifs à des prix plus que corrects. Il n’est donc pas certains que nous aurions eu le même niveau de qualité si nous avions fait le porte à porte des guest houses sur place.

Avons-nous gardé des habitudes que nous avions en voyage ?

Benjamin a complètement arrêté de consulter twitter durant notre périple et aujourd’hui, il ne met quasiment plus les pieds sur les réseaux sociaux. Noyer son téléphone dans le lagon en Polynésie et terminer le dernier mois de voyage sans mobile, lui a permis de ne plus être autant accro à cet appareil.

Durant le voyage, je ne me suis pas maquillée. Ce n’était pas une activité qui me passionnait avant de partir mais en rentrant, j’ai eu un blocage complet sur les produits de beauté. Impossible de me maquiller, cela me faisait déprimer.

Qu’avons-nous préféré durant ce voyage ?

La Liberté que cela procure ! Nous étions nous et notre sac, sans aucunes contraintes que celles que nous voulions bien nous fixer. Toute notre vie ne s’arrêtait qu’à : trouver un endroit où dormir, un endroit pour manger et occuper nos journées par des activités et découvertes.

Un mot pour résumer cette année

Riche – Vivante

Et si on repartait ?

Quand est-ce que nous repartons ? Demain ? Tout de suite même ! Notre envie de repartir est très présente mais nous devons également être prévoyants par rapport à notre avenir et partir un an, c’est aussi mettre tout entre parenthèse pendant ce laps de temps. Notre objectif est donc d’essayer de mêler vie sédentaire et vie nomade dans un même cadre et ainsi profiter des bénéfices des deux situations. Cela passe par une flexibilité du temps de travail afin de pouvoir alterner des périodes d’un ou deux mois de voyages avec des périodes de travail.

À très vite, pour de nouvelles aventures !
Ben & Marion