Depuis Saïgon, il est assez aisé de se rendre quelques jours dans le delta du Mékong. De nombreuses agences proposent des tours organisés d’un à trois jours. Nous avons décidé de réaliser notre propre tour en indépendants. Nous ne sommes pas convaincus que cela sera plus économique que les tours proposés par notre hôtel [1,300 000 VND par pax pour 3 jours tout compris], mais nous sommes certains que cela sera moins touristique et plus authentique.

Il existe plusieurs points de chute dans le delta dont les principaux sont My Tho, Cai Be, Can Tho, Ben Tre et Vinh Long. Ils ont la particularité d’être situés à une distance raisonnable de Saïgon. Nous avons choisi de passer deux nuits sur l’île d’An Binh [à deux brassées de Vinh Long] et deux nuits à Can Tho.

Jour 1 : vendredi 7 juillet 2017

En route pour le delta du Mékong

5.7 km

Première étape, prendre un bus en direction de Vinh Long. Nous n’avons entendu que du bien sur la compagnie Futa et faisons donc le trajet avec eux. Nous nous présentons directement à leur bureau situé au 231 Lê Hông Phong Street pour acheter nos tickets [105,000 VND par personne tout compris]. Il est également possible d’acheter ses billets de bus en ligne. Nous y arrivons à 11h00 et à 11h05, nous montons, entassés, dans un mini-van qui va nous conduire jusqu’à la gare de bus Mien Tay, excentrée du centre-ville. Il est toutefois possible de la rejoindre directement par le bus 139 [une application pour les bus de Saigon est disponible gratuitement] et d’y acheter un ticket directement. Le prix du ticket sera toutefois identique.

Arrivés à Mien Tay, on nous demande de patienter à l’intérieur. Nous essayons de comprendre dans quel bus nous devons monter et Benjamin réussit finalement à comprendre le système. Sur notre ticket, un numéro à quatre chiffres a été griffonné : il faut le rechercher dans la colonne d’affichage des départs pour déterminer l’horaire et la destination du bus. Enfin, ce même numéro est en réalité celui inscrit sur la plaque d’immatriculation du bus dans lequel nous devons monter.

Fait étonnant, nous sommes en bus couchette : nous n’avons jamais voyagé avec des bus aussi confortables car nous pouvons réellement nous allonger. Toutefois, il ne faut pas être trop grand : Benjamin a les pieds qui dépassent ! Nous sommes installés tout au fond du bus et il ne faut ni avoir le mal des transports, ni être claustrophobe pour s’installer dans le box bas de plafond. Nous ne le savions pas, nous nous sommes donc faits gronder par le chauffeur du bus : il faut retirer ses chaussures pour monter dedans puis les placer dans un sac en plastique.

Nous ne voyons pas le trajet passer puisque que le wifi est disponible à bord : il marche mieux que dans certains hôtels où nous avons pu résider en Malaisie ! Nous arrivons à la gare de bus de Vinh Long à 14h45, après 2h45 de trajet et seulement une pause [ndlr : les bus en Asie étant abonnés aux pauses récurrentes]. D’ici, un second mini-van, inclus dans le prix, nous dépose à l’endroit que nous souhaitons dans la ville : direction le ferry pour rejoindre An Binh. Très fréquenté, les motos s’agglutinent en file indienne, prêtes à sauter du ferry dès que celui-ci touche terre. La traversée ne dure que cinq minutes, assez pour réaliser que nous sommes en train de naviguer sur un fleuve mythique dont on nous parlait dans nos cours de géographie !

Nous ne payons pas le ferry car le prix est inclus dans le tarif de notre guesthouse [1,000 VND la traversée] dont la propriétaire nous attend sur la jetée. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, nous voici passagers de scooters où nous manquons de tomber à chaque bosse avec notre sac à dos qui nous entraîne en arrière : une première !

Nous arrivons dans un petit coin de paradis au Ngoc Phong Homestay, situé au milieu de la végétation et nous y découvrons notre bungalow pour les deux prochains jours. Nous profitons tout l’après-midi des hamacs et de la terrasse en écoutant les bruits de la nature. Bien sûr, les moustiques sont aussi de la partie dès que la nuit commence à tomber et ils nous piquent même à travers les vêtements ! Au final, c’est plus de quinze piqûres de moustiques que nous dénombrons.

Pour dîner, nous avons choisi de rester dans notre guesthouse car il y est proposé un repas composé de poisson, rouleaux de printemps, poulet, riz et légumes puis fruits : très copieux et délicieux. Toutefois, nous ne pouvons ni l’un ni l’autre regarder et manger le poisson-éléphant qui nous est servi entier… Tous les pensionnaires dînent ensemble et cela nous permet de rencontrer Pauline et Léna : nous passons la soirée à discuter voyage et bons plans !

Le must du must, c’est tout de même notre salle de bain extérieure qui nous permet de prendre une douche sous la pleine lune.

Jour 2 : samedi 8 juillet 2017

Mékong : entre eau et terre

9.8 km

An Binh est une petite île située en face de la ville de Vinh Long sur le delta du Mékong. Ce fleuve est le dixième fleuve du monde par sa longueur et le quatrième d’Asie. Prenant sa source dans l’Himalaya, il traverse la Chine, le Laos, la Thaïlande et le Cambodge avant de se diviser en neuf bras dans le sud du Vietnam : il est d’ailleurs appelé ici, le fleuve des neuf dragons ! Avec 40% de la production du pays, le delta du Mékong est considéré comme le « grenier à riz » du Vietnam :  il s’agit de la seule région où il est possible de réaliser deux récoltes par an.

Nous partons à 6h00 en excursion avec notre homestay pour 200,000 VND par personne. Pendant six heures, nous explorons la région sur un bateau à moteur. Par chance, nous ne sommes que sept dans notre groupe [dont Pauline et Léna, rencontrées la veille] et nous ne croisons quasiment aucun autre bateau de touristes. Le tarif est un peu élevé mais c’est un marché captif : très peu de concurrence ! Toutefois, nous avons passé une très agréable matinée avec un soleil et ciel bleu qui nous ont fait l’honneur d’être présents !

Nous commençons par prendre notre petit-déjeuner sur le Mékong composé d’une baguette de pain, de bananes, thé et café ainsi que d’un produit que nous n’avions pas mangé depuis au moins dix ans : la vache qui rit ! Ce produit est le fromage le plus vendu au monde avec 120 portions triangulaires consommées chaque seconde. La marque s’est fortement développée au Vietnam grâce au projet du groupe de faire vendre ce produit par les vendeurs de rue. Cela a bien fonctionné car, effectivement, nous en trouvons à tous les coins de rue ! Tout en mangeant, nous observons les paysages verdoyants, la circulation et le fleuve à perte de vue.

Notre guide nous fait embarquer, ensuite, sur une barque et nous partons sur un bras étroit du fleuve. La dame qui nous accompagne adopte une technique de rame très particulière en les croisant. Nous profitons des derniers rayons de lever du soleil qui se profilent à travers la végétation, nous offrant ainsi une luminosité assez incroyable. Pour le folklore, nous avons également l’obligation de porter des chapeaux traditionnels. Nous l’appelons communément « chapeau chinois » mais celui-ci se nomme « Nón lá », signifiant « chapeau à la feuille », faisant ainsi référence à son processus de fabrication. Il est porté en protection du soleil et de la pluie.

Après une quinzaine de minutes, nous remontons à bord de notre barque à moteur pour rejoindre le marché flottant de Cai Be. Il se compose d’un peu plus d’une dizaine de bateaux où sont vendus notamment des fruits. Nous voyons des cargaisons d’ananas passées devant nous emportant avec elles une odeur sucrée qui nous ouvre l’appétit. Le marché de Cai Be est donc assez petit et a été décevant pour certaines des participantes à l’excursion qui s’attendaient à quelque chose de plus impressionnant. Il ne s’agit pas du marché flottant principal de la région et nous n’en avons fait qu’un rapide tour.

Nous faisons un premier arrêt dans une ferme à abeilles où nous dégustons de la gelée royale diluée dans de l’eau chaude avec un trait de kumquat, fruit ressemblant à un citron miniature. Jamais nous n’aurions imaginé pouvoir déguster en thé ce produit, considéré comme le met le plus luxueux produit par les abeilles pour nourrir exclusivement leur reine. Nous y ajoutons également du pollen qui se dilue dans l’eau. La gelée royale a tout un tas de bénéfices pour l’organisme dont notamment celui d’augmenter la longévité. La ferme vend également de la gelée sous forme de crème à appliquer sur la peau.

Notre second arrêt se fait sur un bateau du marché de Cai Be où nous dégustons du jacquier, de la mangue et de la noix de coco.

Notre troisième arrêt est le plus long : nous découvrons une ferme de production de bonbons. Un gentil monsieur nous explique les processus de fabrication du poprice [popcorn fait à partir de riz] ; des feuilles de riz, des caramels à base de noix de coco et surtout de l’alcool de riz. Ce dernier peut être assaisonné. À 10h00, nous voici donc en train de boire un shot d’alcool de riz à la banane sauf Benjamin, qui en tant que seul homme du groupe a le droit de goûter à l’alcool de riz dans lequel a fermenté… un ou plusieurs serpents ! Le serpent est vidé de ses viscères avant d’être placé dans l’alcool. Attention, ce breuvage doit macérer au minimum sept mois avant de pouvoir être bu : sinon, le venin peut être encore dangereux. Au Vietnam, la tradition veut que seuls les hommes peuvent boire cette boisson et cela m’arrange plutôt bien ! Au final, Benjamin trouvera ça fort, mais bon ! Après la présentation, nous avons le droit à une succulente dégustation.

Le dernier arrêt se fait au « Baby tree garden », il s’agit d’une exploitation produisant des boutures d’arbres fruitiers vendues ensuite. Nous nous promenons rapidement entre les différentes espèces avant de déguster de nouveau quelques fruits. Découverte culinaire intéressante : manger ses fruits trempés dans du sel ! Cela décuple les saveurs et met les sens en éveil. Enfin, nous reprenons la direction de An Binh, en longeant les bassins de pisciculture où des milliers [millions ?] de Pangas sont élevés.

De retour sur An Binh et après une heure de repos, Léna, Pauline, Benjamin et moi enfourchons un vélo prêté par notre homestay afin de partir à la découverte de l’île, côté terrestre.

Nous avons tourné en rond, rebroussé chemin, traversé de nombreux ponts, le tout à travers une végétation luxuriante de palmiers et arbres fruitiers : le fleuve n’étant jamais loin. Au final, c’est plus de quinze kilomètres que nous avons parcouru sous quelques gouttes de pluie puis un soleil de plomb : une très bonne après-midi !

Nous dînons tôt dans notre homestay et sommes rappelés à l’ordre car nous avons deux minutes de retard. Le repas est copieux, composé d’une omelette farcie en entrée. Malheureux, que n’avons-nous pas dit ! Nous nous faisons reprendre par la cuisinière : « ce n’est pas une omelette, c’est un pancake ». Il s’agit effectivement d’une spécialité vietnamienne appelée « Pancake ». Cela nous fait rire et nous passons de nouveau une très agréable soirée !

Jour 3 : dimanche 9 juillet 2017

D’An Binh à Can Tho

6.1 km

Benjamin a attrapé la crève avec la climatisation, nous prenons donc le temps de dormir avant de savourer un petit déjeuner en terrasse. Il y aurait bien un air de vacances en ce début de journée si nous n’avions pas été surpris par la procession funéraire et l’enterrement qui a lieu en même temps dans le jardin des voisins.

Aux alentours de 11h30, nous nous lançons dans le trajet qui doit nous mener d’An Binh à Can Tho, notre seconde étape dans le delta du Mékong. Nous prenons donc en premier lieu le ferry pour rejoindre Vinh Long. Nous n’avons qu’à marcher cinq minutes pour trouver la gare des bus locaux [deux blocs en arrière du ferry]. D’ici, nous embarquons dans un bus Xe Buyt à destination de Can Tho : un bus part toutes les 30 minutes jusqu’à 17h00.

Nous avions lu qu’il fallait être très méfiant au Vietnam sur les prix proposés par les locaux aux touristes. Ceci n’était finalement pas une légende urbaine. La propriétaire de notre guesthouse a essayé de nous vendre le trajet à 110,000 VND par personne, l’agent du bus nous a demandé 100,000 VND alors que le prix affiché en gare est de 21,000 VND. Ce dernier a été très agressif en tentant de nous faire payer pour nos sacs, qu’il avait préféré installer sur deux sièges alors qu’il y avait la place dans les compartiments du bus. Nous ne nous laissons pas faire !

Après un trajet de 1h30, le chauffeur du bus nous arrête comme convenu en amont de la gare de bus, plus éloignée de notre destination finale. Nous rejoignons notre guesthouse, « Thanh Ha Guest House » à pied, où nous sommes accueillis chaleureusement avec des fruits et un jus par Madame Ha, la propriétaire.

L’autre défi de la journée a été de trouver des médicaments pour Benjamin. Le challenge n’est pas de trouver une pharmacie à Can Tho, mais bien de se faire comprendre : les vietnamiens ne parlent que très peu anglais. Nous avons eu le même souci au restaurant « Quan An Cam Ky », pour le dîner, où nous n’avons pas mangé le meilleur repas du voyage mais avons été servi très rapidement.

Jour 4 : lundi 10 juillet 2017

Marchés flottants

7.8 km

La nuit a été courte car nous devons être prêts à 5h00 afin de partir pour notre seconde sortie en bateau sur le Mékong.

Nous avons décidé de prendre l’excursion proposée par notre guesthouse malgré son prix plutôt élevé [25 USD par personne] et n’avons eu aucun regret ! Toutefois, il est possible de réduire considérablement ce coût en trouvant un bateau par ses propres moyens, en réduisant l’excursion uniquement à l’aller-retour au marché principal, en ne prenant pas de guide.

Le jour n’est pas levé lorsque nous embarquons à bord de notre barque. Nous quittons la rive de Can Tho et très vite, les premières lueurs matinales apparaissent, nous dévoilant un ciel d’une couleur rose sublime. Nous admirons la vue en sirotant une boisson chaude et en dévorant notre petit-déjeuner, tout en naviguant sur l’un des neuf bras principaux du delta.

Notre première étape est le marché flottant de Cai Rang, situé à 6 kilomètres de Can Tho. Le nom « Cai Rang » signifie en vietnamien « dent de crocodile ». Ces animaux étaient d’antan forts présents dans le Mékong. Pour les effrayer et les tenir à l’écart, les locaux peignaient à l’avant du bateau des yeux blancs sur fond rouge : cette tradition a été conservée aujourd’hui.

Considéré comme l’un des plus grands marchés flottants du delta du Mékong, il y est vendu, tous les matins [exceptés cinq jours dans l’année pour les vacances], uniquement des fruits et des légumes. Les bateaux des vendeurs restent immobiles et n’ont pas le droit de circuler afin de ne pas créer d’accidents. Il faut noter que les vendeurs sur le marché ne sont que des distributeurs : ils achètent les produits aux producteurs qui viennent régulièrement leur vendre leurs récoltes. Les vendeurs vivent, mangent, dorment et travaillent sur leur bateau. Pour faire le lien entre les différentes embarcations, des barques circulent et vendent les produits de première nécessité [café, alimentation, boissons…].

Nous faisons un arrêt dans une fabrique de production de galettes de riz. Notre guide nous laisse le choix : « vous préférez l’usine touristique où celle qui l’est moins mais située un peu plus loin ? ». Nous ne tergiversons pas et choisissons la seconde option.

Ils n’y sont que quatre à travailler et réussissent à produire 800 kg de marchandises par jour : une productivité plus qu’impressionnante ! Les processus de fabrication sont rôdés et bien organisés. Benjamin s’essaye à l’étape de la cuisson : la pâte est étalée comme une crêpe avant d’être chauffée. Il faut ensuite la retirer avec une grande délicatesse de la plaque chauffante pour ne pas que la pâte, très fine, ne se colle entre elle. Il se débrouille plutôt bien alors qu’il est surpris par la légèreté de la préparation. Les galettes sont ensuite mises à sécher plusieurs heures avant d’être empaquetées et envoyées dans les restaurants et usines. Elles servent notamment à préparer des spring rolls.

Nous poursuivons notre chemin pour arriver au Phong Dien Floating Market. Plus petit, il n’a pas forcément lieu tous les jours au même endroit. Il s’agit d’un marché de produits plus variés. Nous en profitons pour y déguster des fruits.

Nous quittons le bras principal pour nous enfoncer dans un bras secondaire où les habitations bordent la rivière. La nature y est également plus sauvage. Nous en profitons pour faire une promenade et découvrir différents arbres fruitiers qui y poussent.

Nous aurions pu quitter Can Tho après notre excursion sur le Mékong qui a fini à 12h00. Toutefois, nous avons décidé d’y passer une nuit supplémentaire. Nous ne visitons pas réellement la ville car Benjamin n’est toujours pas au mieux de sa forme.

En fin d’après-midi, nous n’aurions jamais pu imaginer passer une soirée si surprenante.  En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Madame Ha nous visse un chapeau vietnamien sur la tête et nous emmène en promenade nocturne dans les rues de Can Tho. Nous la suivons dans la circulation : elle sur son scooter, nous en pédalant, et la pluie qui tombe ne l’arrête pas ! Ce chapeau est une formidable invention en cas de pluie pour les personnes à lunettes : enfin un moyen de ne pas avoir les carreaux parsemés de gouttes d’eau ! Toutefois, lorsque l’on porte un tel couvre-chef, la visibilité sur les côtés est quasi-nulle, même en essayant de tourner la tête. J’adopte pour ma part le credo suivant : « comme au ski, on regarde devant et on ne s’occupe pas de ceux qui arrivent derrière ».

L’objectif de Madame Ha est de nous dénicher les meilleurs stands de nourriture de rue afin de nous faire goûter aussi bien les spécialités de la région, que du pays. Madame Ha ne prévient pas lorsqu’elle s’arrête avec son bolide et freine parfois brusquement pour s’arrêter devant une échoppe qu’elle a aperçue à la dernière seconde.

Nous nous sommes régalés mais avons toutefois passé notre tour lorsque Madame Ha a voulu nous faire manger un œuf couvé, c’est-à-dire un œuf où l’embryon s’est formé.

Jour 5 : mardi 11 juillet 2017

Retour à Saïgon

4.2 km

Benjamin n’est pas au mieux de sa forme avec un rhume qui s’est transformé en crève. Après un café au lait délicieux dont Madame Ha a le secret, nous quittons Can Tho pour rejoindre Saïgon avec Futa Bus [110,000 VND par personne].

3h15 plus tard, nous arrivons à destination et retrouvons notre hôtel, le Giang Son 2, après avoir acheté de nouveaux médicaments. Nous ne ressortons que pour dîner au Burger King situé juste à côté et qui nous fait de l’œil depuis le début de notre séjour. Nous sommes surpris par le prix du menu : 6 EUR, soit presque aussi cher qu’en France !

Jour 6 : mercredi 12 juillet 2017

Je suis malaaaaade

3.1 km

Nous avions prévu, dans un premier temps, de partir toute la journée à la découverte des Cu Chi tunnels ainsi que du temple Cao Dai. Toutefois, l’état de Benjamin ne s’est vraiment pas amélioré : nous avons donc annulé l’excursion. Dans un second temps, nous avions prévu une visite plus tranquille et surtout plus proche : celle du quartier chinois de Saïgon appelé Cho Lon. Nous n’en avons entendu que du bien et fait étonnant, il n’y aurait aucun chinois dans ce quartier. Finalement, le rhume, mal de tête et de gorge auront raison de nous : nous restons tranquillement dans notre chambre afin d’essayer de soigner cette crève avant notre départ pour Mui Né prévu le lendemain.

en un clin d’oeil…

Où dormir ?

THANH HA GUESTHOUSE

Classé #2/75 sur tripadvisor

13 € la nuit en chambre double avec salle de bain privative. Incroyable !

Où manger ?

À Can Tho, nous recommandons de goûter aux spécialités locales dans les échoppes de rue. Demandez des Há Câo, des Po Pia et des Bánh Tráng Nuong. En dessert, optez pour du Bánh canh ngot nuoc côt dua, des Bánh bò et des Xôi ngot.

Comment s'occuper ?

Excursion autour du Cai Be Market
Promenade en vélo sur l’île d’An Binh
Excursion au Cai Rang Market
Détour au Phong Dien Floating Market
Food-tour dans les rues de Can Tho

Combien ça coûte ?

Bus Saïgon → Vinh Long : 105,000 VND
Ferry An Binh : 1,000 VND
Excursion Cai Be Market : 200,000 VND
Bus Vinh Long → Can Tho : 40,000 VND
Excursion Cai Rang Market : 575,000 VND
Bus Can Tho → Saïgon : 110,000 VND