Après une semaine passée sur l’île de Tahiti, il est temps pour nous de rejoindre notre seconde destination en Polynésie française : Moorea. Élue la troisième plus belle île du monde en 2015, j’ai donc hâte de la découvrir. Benjamin, lui, a eu l’occasion d’y travailler voilà 10 ans : autant dire qu’il est très curieux d’y remettre les pieds !

Nous sommes en mars 2018 et passons 11 nuits sur l’île après 10 mois de vadrouille autour du monde : c’est l’occasion d’adopter un rythme de vacances, entre découvertes des environs et repos bien mérité.

Que faire à Moorea ?

Moorea est une île qui ravit les sportifs et les amoureux de la nature : nous évoluons sans cesse entre les eaux fabuleusement bleues du lagon et les huit montagnes d’origine volcanique dont la plus haute, le mont Tohiea, culmine à 1,207 mètres.

Snorkeling en solo

Le snorkeling est l’une des activités phares qu’il est possible de pratiquer dans le lagon. Ce dernier est un aquarium géant à ciel ouvert qu’il est facile d’explorer avec seulement un masque et un tuba. La seule précaution à prendre est le port de chaussons d’eau afin d’éviter de se blesser sur les coraux.

Nous avons apprécié faire du snorkeling depuis la plage publique de Temae. Située à gauche du Sofitel, nous y accédons via un chemin à travers une plantation de cocotiers. Les patates de corail sont superbes et nous y observons des poissons de toutes les formes, tailles et couleurs. Notre préférence va au célèbre poisson-clown qui se cache dans les anémones de mer sur notre passage.

Nous recommandons toutefois l’utilisation de palmes car le courant y est très fort.

Nous avons repéré deux autres spots intéressants mais que nous n’avons pas testés : la plage publique de Ta’ahiamanu, à l’entrée de la baie d’Opunohu, et entre la pension Motu Iti et le Hilton.

Attention, il ne faut pas s’attendre à trouver sur l’île de Moorea des étendues de sable sublimes, comme l’on peut régulièrement en voir dans les magazines ou les spots promotionnels. En effet, l’érosion du littoral est importante sur l’île, notamment dans la baie d’Opunohu où des projets de réaménagement sont en cours. Les nombreux bateaux qui circulent dans cette zone, notamment les bateaux de croisières qui y entrent, ne sont pas également étrangers au phénomène.

Randonner

L’île de Moorea est un vaste terrain de jeu pour les randonneurs et il y en a pour tous les niveaux. Nous sommes montés en scooter jusqu’au Belvédère et d’ici, la vue est tout à fait sublime sur les baies de Cook et d’Opunohu. Le mont Rotui, haut de 899 domine entre ces deux dernières.

Après avoir admiré la vue, il est possible de réaliser plusieurs circuits ou aller-retours sur des chemins de randonnées pédestres ou VTT. D’autres itinéraires partent d’un peu plus bas, depuis le Belvédère d’Opunohu.

Nous choisissons de réaliser la randonnée « Col des Trois Cocotiers », longue de 4,8 km, l’aller. Nous marchons à travers la forêt avec pour seule difficulté la présence d’innombrables racines au sol. Nous traversons ensuite la rivière et sommes impressionnés lorsque nous traversons des plans de bambous.

Toute cette randonnée s’effectue en sous-bois et les 198 mètres de dénivelé s’effectuent tout à la fin. Cela grimpe donc mais de façon constante et progressive pour atteindre un peu plus de 400 mètres d’altitude. La vue est tout à fait impressionnante et complémentaire de celle du Belvédère.

Il ne nous reste donc plus qu’à effectuer le chemin en sens inverse pour retrouver notre scooter que nous avons laissé sur le parking du Belvédère, deux heures et vingt-cinq minutes plus tôt.

Ces chemins sont bien balisés et ouverts. Ce n’est pas le cas de la première randonnée que nous avons faite de Vaiare à la Baie de Cook.

Cette randonnée, passant par le col de Vaiare est plutôt difficile. Elle nécessite d’avoir de bons appuis car le dénivelé, aussi bien en montée qu’en descente, est très raide.

La première partie, de Vaiare au col éponyme, grimpe à travers les sous-bois mais notre effort est récompensé après une heure, en atteignant l’arrête. La vue à 360° permet d’observer la baie de Cook, les sommets rocheux ainsi que le port de Vaiare. D’ici, nous avons une vue imprenable sur sa passe, passage qui permet de sortir du lagon.

C’est à partir de là que cela se corse et que le chemin devient moins ouvert et balisé. Le sol est très glissant avec les nombreuses feuilles sèches qui jonchent le sol. Certains passages ne peuvent se faire qu’en s’accrochant à des cordages, installés sur le bord du chemin.

Nous avons mis 3h20 pour rejoindre la Baie de Cook car nous avons perdu le chemin au niveau de la forêt de bambous [il faut prendre à droite et non à gauche].

La dernière portion se fait à travers des plantations d’arbres fruitiers. Nous n’avons qu’à nous baisser pour récupérer des avocats, pamplemousses ou bananes.

Deux possibilités s’offrent à nous pour le retour : faire du stop ou marcher en sens inverse pour regagner Vaiare. Nous choisissons la seconde option et recommandons d’effectuer la randonnée dans ce sens, le dénivelé est plus facile à gérer que dans l’autre. Nous mettons 2h30.

Pour les plus aventureux, il est possible de réaliser l’ascension de la montagne percée ou du Rotui. Benjamin avait fait cette dernière il y a dix ans et la vue y est apparemment à couper le souffle.

Faire le tour de l’île

Il s’agit sûrement de l’une des activités les plus populaires de Moorea. Certains décident de la réaliser en bus, avec des tours organisés, mais il est tout à fait possible de le faire par soi-même en scooter, voiture voire même vélo.

Il existe une route qui fait le tour de Moorea en 60 km. Cette activité peut être combinée avec les précédentes. Nous avons donc roulé, sans peur de nous perdre. Nous avons traversé les villages les uns après les autres en admirant notamment les très nombreuses églises ou temples : la plus ancienne est d’ailleurs la chapelle St Joseph, implantée en 1929, puis reconstruite.

Nous n’oublions pas de nous arrêter au grès de nos envies pour apprécier notamment les points de vue sur les bungalows des hôtels Sofitel et Hilton, ainsi que ceux des deux baies de Cook et d’Opunohu.

Il est tout à fait fabuleux de rouler au bord du lagon avec une vue permanente sur les pics rocheux de l’île.

Découvrir l’économie locale

Sur le chemin du Belvédère se trouve le lycée agricole d’Opunohu. Des dégustations ainsi que des visites sont organisées gratuitement. Nous sommes arrivés trop tard et n’avons donc pas pu y prendre part [jusqu’à 16h00]. Un chemin de découverte est également disponible à travers les plantations et infrastructures de l’établissement.

Impossible de ne pas mentionner l’un des secteurs économiques le plus florissant sur l’île, avec la pêche et le tourisme : la culture d’ananas.

Tout un circuit à travers les plantations est réalisable à pied, en vélo ou en quad. Il est assez impressionnant de se promener à travers les champs. Ici, la variété produite s’appelle le « Queen Tahiti » et l’usine de jus « Rotui » transforme le fruit. Ce dernier a même sa fête sur l’île de Moorea !

Excursion sur le lagon

Il existe une multitude d’activités à réaliser sur le lagon. Kayak, paddle, jet ski : notre choix se porte sur une excursion en bateau car nous avons rencontré Taina, qui nous a invité à venir passer une journée avec elle à bord de son bateau.

Nous embarquons avec un groupe de sept autres passagers et sommes instantanément charmés par la configuration du bateau. Il permet d’accueillir un maximum de 12 personnes, ce qui garantit une expérience exclusive. Le bateau possède également un atout indéniable : un fond de verre pour pouvoir observer les fonds marins.

Nous rejoignons ainsi l’hôtel Hibiscus en scooter, au nord de l’île de Moorea, d’où part l’excursion à 9h30.

Nous débutons dans une zone de réserve où la vitesse de navigation est limitée et la pêche interdite. Ici, nous pouvons admirer des tortues vertes immenses. Cet animal marin doit remonter respirer toutes les 25 minutes. Nous patientons donc jusqu’à ce que nous les observions à la surface. Le spectacle est sublime et Benjamin se jette même à l’eau et se fait tracter par le bateau pour les admirer de plus près.

Nous poursuivons la navigation plus au nord, après le Motu Tiahura. Nous nous arrêtons et enfilons masque et tuba. Notre surprise est immense lorsque des raies nous effleurent et viennent nager autour de nous. Taina nous permet de les toucher et leur texture est douce et visqueuse.

Soudain, nous voyons des poissons plus imposants s’approcher : il s’agit de requins à pointe noire qui se joignent à la fête. Nous sommes impressionnés, pour ne pas dire peu rassurés, car nous pourrions presque les toucher.

Nous poursuivons notre plongée en admirant toutes sortes de poissons colorés plus gros et beaux les uns que les autres.

Nous longeons les bungalows de l’hôtel Intercontinental, tout en observant la vue sublime sur le mont Rotui qui tombe dans les eaux du lagon. La couleur de l’eau est incroyable : je n’en avais jamais vu d’un bleu turquoise aussi cristallin.

Notre troisième arrêt se fait autour de statues immergées en pierre volcanique. L’artiste Tihoti les a créées en mémoire des polynésiens qui ont dû se débarrasser de leurs croyances à l’arrivée des missionnaires. Nous en profitons pour les nettoyer et observer des tortues imbriquées ou tortues à écailles.

Pour le déjeuner, nous nous arrêtons sur un motu privé. Le paysage est superbe et l’atmosphère plus que calme. Nous en profitons pour faire le tour du propriétaire et observons même un énorme Manuhere qui se pose sur le moteur du bateau. Ce spécimen est à l’origine d’une très belle légende qui lui vaut le surnom d’oiseau en manque d’amour.

Taina et son assistant Roland, nous concoctent un repas délicieux. Autour d’un Ti punch au rhum de Tahiti, Taina prépare du thon cru au lait de coco, tout en nous expliquant sa recette.

Les brochettes d’espadon et de poulet, cuites au barbecue sont délicieuses, ainsi que le riz et la sauce qui les accompagnent. En dessert, nous nous régalons avec des fruits de saison.

Nous regagnons l’hôtel Hibiscus pour 15h00, après avoir passé une journée incroyable. Nous recommandons sans hésitation cette excursion de Captain Taina [11,000 XPF par personne].

Découvrir la culture

Il n’était pas envisageable d’avoir fait tout le trajet jusqu’en Polynésie française pour ne pas prendre part à un spectacle de danse traditionnelle.

Ces spectacles sont au cœur de soirées polynésiennes, organisées plusieurs fois par semaine au sein des hôtels Intercontinental, Hilton et Sofitel. Cela permet donc de combiner une découverte culturelle de la destination ainsi qu’une expérience dans l’un des resorts luxueux qui font la renommée de la Polynésie française.

Les trois hôtels proposent des prestations similaires de dîner-spectacle pour un tarif moyen de 8,800 XPF par personne [boissons non-incluses].

À 17h00, nous nous garons sur le parking du Sofitel et prenons part aux activités proposées : réalisation de couronnes de fleurs pour les dames et de feuilles de palmiers pour les hommes ; découpage de noix de coco ; réalisation de lait de coco ; cours de cuisine pour apprendre à préparer le thon cru à la tahitienne.

Nous n’étions que deux couples à prendre part à ces activités dans un cadre idyllique et avons profité de la dégustation pour admirer les couleurs du ciel changer au-dessus du lagon et des bungalows sur l’eau.

La prochaine animation est l’ouverture du four tahitien ou « ahi ma’a ». Il s’agit d’une méthode de cuisson à l’étouffée tout à fait originale : les mets sont placés sur des pierres volcaniques chaudes au fond d’une cavité, puis le tout est recouvert de sable et de feuilles de bananiers. La cuisson dure alors plusieurs heures avant que le four ne soit réouvert.

Nous sommes donc très curieux de découvrir cette technique et qu’elle n’est pas notre surprise lorsque nous découvrons la quantité de plats qui y sont enfouis. Nous apprenons ainsi à reconnaître les différents accompagnements : tarot, arbre à pain, patate douce ! Après cette seconde dégustation, nous craignons de ne plus avoir d’appétit pour le buffet qui ouvre à 19h15.

Le dîner se déroule au restaurant principal, sur sa terrasse extérieure. Notre table est située au pied de la scène et nous profitons de la vue sur l’île de Tahiti où les lumières des habitations scintillent dans l’obscurité.

Le buffet propose toutes les spécialités culinaires locales et les mets du four tahitien sont proposés également sur le buffet chaud. Nous nous régalons de poisson cru, poulet fafa, cochon de lait, Pua’a chou… Mention toute spéciale pour le Poe et les Saint-Jacques polynésiennes.

Tout au long de la soirée, un groupe de musiciens chante aux sons de leurs ukulélés. Le spectacle commence une heure plus tard et les danseurs nous enchantent. Au programme : danse de la vahiné, danse des guerriers, numéro avec du feu. Nous avons même le droit de les rejoindre pour apprendre quelques pas en fin de soirée.

Il est vrai que cette activité est très onéreuse mais nous la recommandons sans hésitations tant elle est complète et exclusive. Nous avons passé un moment des plus parfaits grâce au service impeccable, à la gentillesse du personnel et à la qualité de la prestation.

Comment se rendre à Moorea ?

Située à seulement 17 kilomètres au nord-ouest de Tahiti, il est assez aisé de se rendre sur Moorea. Air Tahiti propose des vols depuis Tahiti qui ne laisse que très peu de temps de vol, entre décollage et atterissage.

Le mode de transport le plus aisé reste tout de même le ferry au départ du port de Papetee. Deux opérateurs effectuent quotidiennement la navette entre les deux îles : nous effectuons la traversée avec Aremiti, qui nous a offert le trajet.

Nous voyageons à bord de « l’Aremiti 5 », pouvant accueillir 697 passagers et 30 véhicules. Nous prenons plaisir dans un premier temps, à observer le débarquement des marchandises sur le quai : les caisses d’ananas semblent délicieuses !

Nous montons à bord et l’un des membres de l’équipage nous conseille de ne pas rester sur le pont intérieur, qui est pourtant climatisé, très bien aménagé et où se trouve un snack. Nous montons d’un étage pour rejoindre le pont extérieur : nous avons ainsi un panorama incroyable à 360°.

La traversée de 45 minutes est donc très plaisante. Il est vrai que les tarifs de cette compagnie sont légèrement plus élevés [1,500 XPF par adulte l’aller], mais la vue vaut vraiment le coup !

Enfin, pour les budgets plus conséquents, il est possible de venir Moorea en prenant part à une croisière. En effet, de nombreux organismes proposent des circuits, plus ou moins longs, à travers les différentes îles du Pacifique. Certains navires sont énormes, d’autres plus discrets : nous guettons leurs entrées dans les baies de Cook et d’Opunohu.

Comment se déplacer sur Moorea ?

Il n’y a des bus sur Moorea qu’à l’arrivée des ferries. Cela permet de pouvoir se rendre directement jusqu’à son lieu d’hébergement. Compter 300 XPF par personne le ticket, de Vaiare à Hauru. Il paraît que le stop fonctionne plutôt bien ici mais croiser plusieurs polynésiens sur le bord de la route attendre assez longtemps, nous a découragé !

Il est selon nous impossible de profiter pleinement de Moorea sans avoir un véhicule, quel qu’il soit, à disposition. Les prix des locations, aussi bien des voitures que des scooters, sont beaucoup plus élevés sur Moorea que sur Tahiti : 7,500 XPF contre 5,500 XPF pour une citadine ; 5,500 XPF pour un 50CC contre 3,500 XPF pour un 125CC. Pour les voyageurs qui arrivent et quittent Moorea via Tahiti, il est plus intéressant financièrement de louer un deux-roues sur Tahiti et de l’emporter sur Moorea, sachant que l’aller-retour en ferry pour ce type de véhicule coûte 2,000 XPF !

Il existe plusieurs loueurs autour de l’île. Bonne nouvelle pour nous qui n’avons pas le permis moto mais le BSR, des scooters 50CC sont disponibles sur Moorea. Notre choix se porte sur « Rent a Bike Moorea » où nous louons un bolide pour trois journées consécutives. Le scooter est impeccable avec ses deux casques et son anti-vol fourni sur demande. Loueur ponctuel, personnel très agréable, contrat clair et très bien expliqué. Un bon point : la livraison et le retour peuvent se faire directement sur notre lieu d’hébergement. Cela n’engage donc pas de frais supplémentaires pour aller chercher le véhicule. À noter : il n’existe pas d’assurances « tous risques » en Polynésie française, les véhicules sont donc assurés au tiers. 1 L d’essence coûte 128 XPF !

Où loger à Moorea ?

Lorsque l’on pense à la Polynésie française, il est impossible de ne pas avoir en tête l’image de ses sublimes et luxueux hôtels qui proposent des bungalows posés au milieu du lagon. Trois hôtels mythiques se partagent le marché du très haut de gamme, l’Intercontinental, le Hilton et le Sofitel, et sont courtisés notamment par les couples en lune de miel.

Avec un budget de 38 EUR par nuit, nous ne pouvons bien sûr loger dans ces précédents établissements mais nous avons le plaisir de dénicher une chambre privée sur Airbnb, dans une petite maison en bois avec terrasse et jardin. Nous sommes ainsi situés dans la commune de Vaiare : nous avons donc l’embarcadère de ferry à proximité, ainsi que le supermarché principal de l’île : le Champion. Si la proximité est un très bon point pour Vaiare, il faut marcher presque quatre kilomètres pour accéder réellement au lagon via la plage publique de Temae.

Après avoir fait le tour de l’île, nous recommandons la localisation nord-ouest de l’île : entre le Tiki Village et l’hôtel Les Tipaniers. Le lagon est accessible plus facilement ici et la couleur de l’eau est sublime. Toutefois, le marché est assez captif car il n’y a que peu de choix de restaurants et il n’y a que de petites épiceries aux environs.

Finalement tout le monde peut trouver son compte en termes de tarif de logement sur Moorea : il est possible pour les budgets serrés de camper au Camping Nelson pour 1,100 XPF/pax/nuit.

Où manger à Moorea ?

Il n’y a que peu de restaurants sur Moorea et les quelques roulottes ou snacks que nous avons pu voir n’ouvrent, pour la grande majorité, que pour le déjeuner. Toutefois, il est possible de trouver aux roulottes des menus à déguster sur place ou à emporter pour 1,000 XPF. Ces derniers sont souvent composés de hamburgers, poulets, steaks accompagnés de frites.

Le point fort de loger dans un Airbnb est l’accès à la cuisine : avec la proximité du supermarché Champion, nous pouvons cuisiner tous les soirs et ainsi faire des économies conséquentes.

Avant d’arriver en Polynésie française, nous pensions y trouver des prix exorbitants et il est réel que la note peut vite devenir salée au passage en caisse si l’on sélectionne des produits venus de l’autre bout du monde. De plus, nous nous apercevons rapidement que des produits identiques sont plus chers sur Moorea que sur Tahiti, car il y a plus de transport pour rejoindre la première !

Cependant, en privilégiant les PPN, ou produits de première nécessité, indiqués par des écriteaux de prix rouges, et en consommant local, nous dépensons en moyenne 530 XPF par dîner pour deux personnes. Il ne faut donc pas hésiter à s’arrêter au bord de la route sur les échoppes ambulantes et y acheter des fruits et légumes délicieux : 100 XPF pour un pamplemousse, 150 XPF l’ananas, 100 XPF le petit avocat.

Un petit conseil pour ceux qui souhaiteraient faire leurs courses : ne prévoyez pas de menu à l’avance car l’approvisionnement est assez aléatoire. Un produit que vous allez voir au supermarché aujourd’hui, ne sera peut-être plus disponible demain et pendant plusieurs jours. Cela me surprend la première fois que nous faisons les courses : seulement un tiers de la surface du magasin Champion est consacré aux produits frais.

en un clin d’oeil…

Où dormir ?

AIRBNB

38 € la nuit en chambre double avec salle de bain partagée !

Où manger ?

Il y a deux supermarchés principaux sur Moorea : le Champion et le Super U. Il y a également quelques roulottes et snacks disponibles. Nous avons cuisiné et acheté local.

Comment s'occuper ?

Snorkeling
Randonner
Belvédère
Baies de Cook et d’Opunohu
Tour de l’île
Lycée agricole
Excursion sur le lagon
Spectacle de danse

Combien ça coûte ?

Ferry aller Moorea → Tahiti : 1,500 XPF
Location scooter 1 jour : 5,500 XPF
Essence : 128 XPF
Bière : 230 XPF
Eau : gratuit
Baguette : 53 XPF