Nous avons beaucoup apprécié notre semaine à Sydney et avons été charmé par la courtoisie et la politesse de ses habitants. En effet, lorsque nous allons au supermarché, la caissière nous demande à chaque passage comment nous allons ; les utilisateurs des bus remercient le chauffeur en quittant ce transport public ; les autochtones sont souriants et n’hésitent pas à nous aider lorsqu’ils nous voient hésiter ou être perdus.

Il est tellement agréable de vivre dans une société où le positivisme et le bien-être sont plébiscités. Un autre très bon point : l’omniprésence des zones non-fumeurs. Ainsi, il n’y a que très peu de lieux publics où fumer est autorisé : et oui, cette interdiction est respectée ou sanctionnée d’une amende salée !

Un seul bémol : les feux verts des passages piétons trop courts ! Il est plutôt drôle d’observer les piétons courir pour traverser : même en partant avant que le feu ne passe au vert, nous n’avons jamais réussi à atteindre la rue opposée avant que le feu ne soit repassé au rouge. Nous avons donc amélioré nos performances au sprint !

Jour 1 : jeudi 8 février 2018

Bienvenue sur la côte est

10 km

La semaine dernière, j’écrivais que les avions de la compagnie AirAsia n’étaient pas confortables pour y passer la nuit : j’avais raison jusqu’à ce que nous passions la nuit dans un avion de la compagnie Tigerair… Nous avons décollé de Perth à 00h05 et sommes arrivés à 7h10 à Sydney, avec trois heures de décalage horaire supplémentaires ! Cela commence à être vraiment étrange : quand nous nous levons, il est l’heure de se coucher en France et c’est assez difficile à assimiler !

La première chose à faire en arrivant à l’aéroport de Sydney est d’acheter une carte « Opal » : il s’agit de LA carte qui permet de se déplacer dans tous les transports en commun [bus, trains, ferries] de la ville et de ses environs. Celle-ci est gratuite et s’achète un peu partout, notamment dans les supérettes 7/11. À son achat, elle doit être chargée avec un minimum de 10 AUD. Il n’y a que quelques bus qui n’utilisent pas encore ce système et où il est encore possible d’y acheter des tickets : dans les autres, les chauffeurs n’en vendent tout simplement pas. Ce qui est bien avec la carte Opal, c’est qu’elle est plafonnée : 15,40 AUD au maximum peuvent être retirés de cette carte par jour ; 61,60 AUD par semaine et 2,60 AUD le dimanche [le conseil est donc de réaliser les trajets les plus longs ce jour]. Les tarifs varient en fonction des horaires et des distances. Plus d’informations ici.

Le moyen le moins cher pour quitter l’aéroport est le bus et non le train [même s’il est plus rapide]. Nous prenons donc le bus 400 en direction de Bondi Beach et nous nous arrêtons à Maroubra Junction. En effet, nous avons réservé une chambre privative sur Airbnb dans cette localité. Nous avons les transports en commun ainsi que des supermarchés à proximité, pour un prix inférieur aux hébergements que nous avions pu trouver dans le centre-ville.

Pour ne rien cacher, nous avons posé nos affaires et nous avons dormi jusqu’en début d’après-midi où nous avons ensuite décidé de partir à la plage.

Nous avons donc marché jusqu’à la petite, mais très belle, plage de sable fin de Maroubra Beach. Le vent souffle et les vagues sont imposantes : les surfeurs sont donc de sortie et sur la plage, les sauveteurs veillent.

« Tu te rends compte qu’hier nous nous baignions dans l’océan Indien et qu’aujourd’hui, nous nous baignons dans l’océan Pacifique ? », me dit Benjamin. Difficile de réaliser que nous avons traversé le pays d’un bout à l’autre. Et pour la baignade, nous avons seulement baigné nos pieds car l’eau était un peu froide.

En début de soirée, nous reprenons une habitude que nous aimons particulièrement : cuisiner ! Au menu, des pâtes pour notre premier repas cuisiné depuis 9 mois.

Jour 2 : vendredi 9 février 2018

Premiers pas dans Sydney

11.7 km

Nous souffrons du décalage horaire, même avec seulement trois heures supplémentaires : nous ne commençons donc pas très tôt cette première journée de visite.

Après un rapide tour aux environs de Darling Harbour, Chinatown et Paddy’s Market, un grand bazar intérieur où nous trouvons notre unique souvenir d’Australie, nous rejoignons St Andrew Cathedral et Town Hall.

Nous avons, en effet, décidé de participer au « Free Walking Tour » de la compagnie I’m Free Tours. Des étudiants bénévoles organisent, tous les jours à 10h30 et 14h30, des promenades commentées gratuites [possibilité de donner un pourboire au guide] dans les rues de Sydney.

Nous sommes une vingtaine à suivre notre guide Aida. Cette dernière, native de Sydney, nous fait découvrir les bâtiments majeurs de la ville mais aussi ceux plus insolites et également ses lieux favoris. Elle accompagne ses trois heures de découvertes d’anecdotes et de faits historiques. Nous trouvons que cette activité est une fabuleuse initiative et surtout, une première entrée en matière assez incroyable pour prendre ses repères dans Sydney.

De Town Hall, nous traversons le centre-ville via notamment : la Sydney Tower, St Mary’s Cathedral, St James Church, l’hôpital et Queen Victoria Building. Nous sommes conquis par le mélange des architectures dont voici quelques photos prises durant la promenade. Cela donne une atmosphère particulière à la ville où les différents styles architecturaux cohabitent parfaitement. Il n’est pas rare de voir des bâtisses anciennes se retrouver au milieu de tours de bureaux gigantesques.

En fin de promenade, nous atteignons Circular Quay : le point d’orgue de notre après-midi. Il est très impressionnant d’arriver sur ce quai et de découvrir Harbour Bridge, ainsi que l’Opéra de cette façon, d’autant plus qu’un énorme bateau de croisières est amarré au port. Nous en avons des frissons de voir sous nos yeux ce bâtiment mythique. Nous le voyons chaque année dans les reportages télévisés, au moment de la nouvelle année et jamais nous n’aurions imaginé le voir en vrai.

Notre guide nous quitte et nous restons plus longtemps sur Circular Quay, malgré le temps menaçant. Nous rentrons rapidement, juste avant que la pluie ne tombe. Cela ne nous dérange pas plus que cela car ce soir a lieu la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques. Nous sommes ravis car depuis l’Australie, il est très facile de les suivre : le décalage horaire avec PyeongChang est plus aisé qu’en France ! Il est plutôt drôle de regarder cet évènement, traité par la télévision australienne.

Jour 3 : samedi 10 février 2018

Histoire

13.1 km

Le soleil est au rendez-vous, nous décidons donc de nous promener dans les rues du quartier « The Rocks », situé à l’ouest de Circular Quay.
The Rocks est le quartier historique de Sydney. En effet, c’est ici que les colons britanniques ont installé leur port et leurs entrepôts. Nous découvrons l’histoire complète de cet endroit au Rocks Discovery Museum. Ce musée gratuit est très interactif et relate les différentes évolutions du quartier au fil des ans.

Nous apprenons alors que la majorité des bâtisses de The Rocks ont été détruites et que les dernières constructions ont été sauvées par ses habitants. Ce lieu est très différent du reste de la ville, aussi bien à cause de ses bâtiments de grès que de l’atmosphère qui y règne. Bien loin de l’agitation qui règne sur Circular Quay, nous déambulons entre les rues où des musiciens chantent et jouent de la guitare. Tous les samedis, un marché d’artisanat y a lieu et les produits vendus sont qualitatifs.

Ce quartier est également symbolique car il abrite le célèbre pont d’où sont tirés les feux d’artifices du nouvel an : Harbour Bridge. Inauguré en 1932, ce pont métallique n’a pas été toujours aussi apprécié du grand public. En effet, des centaines de démolitions d’habitations ont dû être faites pour mener à bien ce projet de construction.

Après avoir admiré son architecture du dessous, nous le traversons à pied. Le trafic de véhicules motorisés est très intense et le chemin piétonnier est protégé par de hauts grillages et barbelés. La traversée dure plus d’un kilomètre et d’en-haut, nous avons une vue imprenable sur le CBD, l’Opéra et la baie. Les voiliers et les ferries y sont très nombreux.

Quelques activités payantes et onéreuses sont réalisables sur ce pont comme l’accès au point de vue en haut de l’un des pylône ou l’ascension de la structure métallique.

De l’autre côté du pont, nous rejoignons le Luna Park où les enfants et adolescents sont nombreux à profiter des manèges de cette fête foraine.

Nous ne grimpons ni sur le carrousel, ni dans la grande roue et préférons regarder la parade : bien moins populaire toutefois que celle d’un célèbre château.

D’ici, nous avons un autre point de vue sur la baie, ainsi que sur l’opéra.

Nous retraversons dans l’autre sens et laissons nos pas nous mener sur George Street. Cet endroit a l’air tout aussi passionnant mais nous gardons sa découverte pour une autre journée. Pour le dîner, nous cuisinons d’excellents burgers avec des steaks de kangourous : cette viande est beaucoup plus dense qu’un steak de bœuf mais n’a pas de goût particulier : c’est bon !

Jour 4 : dimanche 11 février 2018

Manly Beach

14.2 km

Le dimanche est un jour particulier à Sydney : la carte des transports Opal est plafonnée à 2,60 AUD. Cela signifie donc qu’il est possible de réaliser des déplacements illimités sur tous les modes de transports pour cette modique somme [ce plafond ne concerne pas les frais d’aéroport de 14,30 AUD qui devront être payés tout de même].

Lorsque l’on souhaite faire quelques économies substantielles, le dimanche est donc la journée où effectuer les trajets les plus coûteux dont les plus populaires sont les Blue Mountains et Manly Beach. Une telle occasion se saisit et nous nous doutions bien que nous ne serions pas les seuls à en profiter.

Nous choisissons de nous rendre à Manly, située au nord de Port Jackson [la baie de Sydney], pour deux raisons : la destination est tellement recommandée que nous voulons voir à quoi cela ressemble ; nous pouvons nous y rendre par voie maritime. Nous prenons donc l’un des nombreux ferries qui circulent dans la baie depuis Circular Quay. Ainsi, nous profitons d’une croisière à moindres coûts et la vue depuis l’eau est sublime. Nous passons au pied de l’opéra, puis nous continuons notre trajet le long de la côte où nous apercevons de nombreuses plages et habitations. Lorsque nous arrivons au niveau de Watson Bay, son phare marque la fin de la baie et la promesse des eaux du large.

Arrivés à Manly Beach, nous prenons un bus pour rejoindre Spit Bridge, le point de départ [ou d’arrivée, tout dépend le sens dans lequel la randonnée est réalisée] du Manly Scenic Walkway. Il s’agit de l’une des randonnées réalisables et sûrement la plus populaire, dans les environs.

Pendant 10 km, nous longeons la côte de Spit Bridge à Manly. La première partie jusqu’à Clontarf Beach est agréable mais n’est pas à la hauteur de nos attentes : rien qui ne justifie ici l’engouement pour cette randonnée.

La seconde partie, à partir de Castle Rock, est plus envoûtante. Nous passons à travers la végétation et n’hésitons pas à faite un détour par Grotto Point où nous nous retrouvons sur un petit sentier. Tout au bout, nous rejoignons le phare au bord de la falaise.

Le vent souffle très fort et nous nous retranchons sur un promontoire rocheux pour déguster notre pique-nique. Absorbés par la vue, nous ne voyons pas arriver deux gros lézards téméraires qui ne veulent apparemment pas partager leur rocher. Nous sursautons en les apercevant et ils ne nous lâchent pas du regard tant que nous ne sommes pas repartis.

Arrivés à Crater Cove, la vue à 360° est époustouflante. Les falaises sont abruptes et plongent dans l’eau.

La troisième et dernière partie de la randonnée nous emmène à travers les rues et le littoral de Manly. Nous y observons de très belles maisons d’architectes et faisons la rencontre d’araignées aux toiles énormes ! Nous nous installons ensuite sur un banc pour profiter de la vue et observons durant plusieurs minutes un paquebot quitter la baie.

Aucune difficulté pour cette randonnée qu’il est possible de classer comme « une autoroute ». Plutôt fréquentée et bien entretenue, il est toutefois recommandé de porter des chaussures adéquates.

Après 3h20 de marche, nous traversons la rue commerçante qui relie Manly Wharf à la plage de Manly. Très fréquentée, elle abrite de très nombreux fast-foods. À l’opposé des rues de Sydney, les déchets jonchent le sol et l’endroit n’est pas très propre. Nous nous approchons de la longue plage de Manly qui est encore bondée à 17h00. Cela ne donne vraiment pas envie d’y poser sa serviette ! Il est plus intéressant de s’éloigner et de s’installer sur de plus petites plages, moins fréquentées, soit toutes celles qui sont un peu plus éloignées et qui nécessitent un peu de marche [nous en avons vues tout au long de la randonnée].

Nous reprenons le ferry en sens inverse et faisons l’erreur de vouloir nous asseoir sur le pont supérieur pour profiter de la vue. Les gens sont indisciplinés et n’hésitent pas à se pousser et à courir pour avoir une place assise. Lorsqu’il n’y a plus de sièges, ils n’hésitent pas à se mettre devant les autres passagers, leur offrant comme seul paysage : leur dos. Nous recommandons donc les places, plus calmes, à l’étage inférieur, située en extérieur sur les côtés.

Jour 5 : lundi 12 février 2018

Bondi Beach

9 km

Après une grasse matinée bien méritée, nous prenons la direction de Bondi Beach. Cette plage est sûrement la plus connue et populaire de Sydney, voire d’Australie.

Nous prenons donc un bus de Maroubra à Bondi Junction, puis un second jusqu’à Bondi Beach [3,58 AUD les deux trajets]. Fait étonnant ici, les gens font la queue pour entrer dans les bus et arrêtent d’y monter bien avant que tous les passagers soient collés les uns aux autres !

Bondi nous plaît instantanément malgré sa fréquentation. L’ambiance est plutôt « cool » avec ses œuvres d’art de rues qui entourent le remblai, son skate parc, ses surfeurs ainsi que son sable fin.

L’eau est un peu fraîche mais nous ne résistons pas à l’envie de nous y baigner. Les espaces de baignades sont délimités par des drapeaux colorés et les sauveteurs rappellent à l’ordre les baigneurs qui en sortent. Il faut savoir que Bondi abrite le plus ancien club de sauvetage en mer du pays, appelé Bondi Life Saving Club, installé en 1906. Les vagues sont assez fortes et Benjamin s’amuse à nager dedans. Nous avons cependant préféré North Bondi où les algues sont beaucoup moins présentes !

En milieu d’après-midi, nous décidons d’emprunter la « Coastal Walk ». Il s’agit d’un remblai en plaques de béton qui longe la côte de Bondi à Coogee : aucun problème donc à l’effectuer en tongs, si tant est que l’on soit confortable pour marcher avec ce style de chaussures.

Pendant six kilomètres, nous longeons la côte et admirons l’eau se fracasser sur les falaises.

Nous passons par plusieurs plages, plus petites et moins fréquentées que la première. Ce qui nous frappe est l’extrême propreté de ces espaces publics mais aussi de leurs environs qui sont très bien entretenus. Nous y trouvons barbecues en libre-service, tables, fontaines d’eau potable, douches et commodités et espaces verts.

Il y a à Bondi une piscine d’eau salée mais son accès est payant [7 AUD par adulte]. Toutefois, nous en découvrons de nombreuses sur le chemin et celles-ci sont gratuites. Cela vaut le coup donc de marcher quelques minutes, bien que le panorama ne soit pas le même !

Autre fait à noter, cette randonnée nous fait traverser le Waverley Cemetery. Suite à une tempête de 2016, la passerelle en bois, qui avait été installée pour le 150ème anniversaire du conseil de la ville, est en rénovation. La déviation nous fait donc traverser entre les tombes du cimetière.

Nous mettons 1h45 à rejoindre Coogee et avons apprécié la promenade. Nous décidons de poursuivre à travers les quartiers résidentiels afin de rejoindre Maroubra à pied.

Jour 6 : mardi 13 février 2018

Musées gratuits

12.2 km

Nous avons décidé de retourner sur les traces de la promenade gratuite faite lors de notre premier jour car nous n’avions pas pu tout voir en détail.

Notre point de départ est George Street : cette rue, longue de trois kilomètres, traverse Sydney du nord au sud. Il s’agit de l’artère principale de la ville, celle où le trafic et l’animation sont les plus intenses. Ainsi, une ligne de tramway est en construction pour interdire la rue aux véhicules motorisés.

Nous nous arrêtons à St Andrew Cathedral et Town Hall. Ce dernier bâtiment a été construit dans les années 1880, sur le premier cimetière de Sydney utilisé de 1782 à 1820. Il est aux dires fréquents de retrouver des membres osseux lors de travaux de rénovations.

L’entrée de la cathédrale St Andrew a la particularité de ne pas donner sur la rue principale. En effet, la rue sur laquelle elle donnait à l’origine a été réaménagée et n’existe plus réellement aujourd’hui.

Le prochain bâtiment que nous visitons est le Queen Victoria Building. Construit au 19ème siècle, son architecture est tout à fait sublime. Nous apprécions nous promener dans ses allées en observant ses vitraux, sa coupole mais aussi ses deux horloges. Au dernier étage, nous découvrons une lettre de la reine Elizabeth : cette dernière ne devra être ouverte que 100 ans après son écriture, soit en 2085, et son contenu est secret. Une statue de la reine Victoria trône à l’entrée du bâtiment qui a failli être transformé en parking. À ses côtés, la reine a une statue de son fidèle chien : celui-ci possède une caractéristique plutôt rare pour un animal : la faculté de parler.

Nous poursuivons toujours sur George Street avant de rejoindre Pitt Street Mall. Cette rue est la rue commerçante qui abrite les grandes enseignes telles que Zara ou Sephora. C’est ici également que nous retrouvons la Sydney Tower.

Nous rejoignons une énième fois Circular Quay. Cet endroit grouille de vie et de monde. En effet, Circular Quay est le terminal de nombreux bus, les lignes de trains s’y croisent et c’est d’ici qu’il est possible de monter à bord des ferries.

Sa popularité s’explique sans doute par le panorama assez incroyable qu’il offre aussi bien sur Harbour Bridge que l’Opéra ou la baie de Sydney. Nous ne nous en lassons décidement pas.

Pour poursuivre notre découverte de l’art australien, nous nous rendons au musée d’art contemporain. Les œuvres qui y sont présentées y sont très intéressantes bien que parfois, seul l’artiste semble comprendre ce qu’il a voulu mettre en exergue. Les œuvres sonores et visuelles sont nombreuses et dénoncent en majorité le concept d’appropriation, en lien avec la colonisation et le statut des aborigènes. Notre visite a duré une petite heure et les expositions sont pour la majorité, gratuites.

Nous faisons une visite au Customs House. Hormis sa superbe architecture, ce bâtiment est intéressant par sa mise à disposition gratuite de journaux du monde entier ainsi que du wifi.

Notre journée n’est pas finie : après avoir testé le réseau de bus de Sydney, c’est au tour du réseau ferroviaire ! Les panneaux indicatifs ne sont réellement pas intuitifs à la station Circular Quay. D’ailleurs, ils doivent en être conscients car plusieurs agents ont pour mission d’aller à la rencontre des voyageurs et leur donner un coup de main.

Le train est beaucoup plus rapide que le bus et moins cher : les tarifs varient en fonction des périodes de haute et de basse fréquentation. Toutefois, il y a quelque chose que nous ne comprenons pas à Sydney : il n’y a pas forcément d’indication des noms d’arrêts ni dans les bus, ni dans les trains. Dans les premiers, il n’y a même pas de plan de lignes ! Un peu compliqué lorsque l’on essaye de se rendre à un endroit pour la première fois !

Le train nous emmène jusqu’au tout premier Décathlon d’Australie. Une chance que Sydney ait été choisie pour son implantation car nous devons acheter du matériel de camping pour notre prochaine étape. Ici aussi, les 1ers prix techniques semblent faire fureur, ce qui n’arrange pas notre budget de tourdumondistes. Les vendeurs nous expliquent qu’ils attendent une livraison de France… Nous avons dû ruser mais avons mené nos emplettes à bien. Nous vous raconterons cela dans un nouvel article !

Jour 7 : mercredi 14 février 2018

Opéra

13.9 km

Nous bénéficions d’une journée très ensoleillée avec des températures élevées aujourd’hui et nous profitons des espaces verts, situés en pleine ville.

Nous traversons Hyde Park où des arbres au feuillage touffu bordent le long de l’allée principale. Ainsi, nous débouchons sur la Cathédrale St Mary. Il a fallu 179 ans pour que la construction de cet édifice religieux soit achevée en l’an 2000, année des Jeux Olympiques de Sydney. Nous profitons de l’heure du repas pour pénétrer à l’intérieur. Quelle n’est pas notre surprise de découvrir qu’il est l’heure de la messe ! En effet, deux offices se succèdent pendant les heures du déjeuner et nous observons les occupants des bureaux environnants s’y rendre pendant leur pause. L’édifice est superbe, notamment ses vitraux, son orgue et son plafond en bois.

Nous poursuivons vers Macquarie’s point, l’extrémité terrestre à l’est de la baie de Farm Cove. Nommé comme cela, cet endroit ne vous dit sûrement rien ! Pourtant, il est certain que vous connaissez ce lieu. En effet, c’est d’ici que nous découvrons la vue mythique de l’opéra de Sydney, devant Harbour Bridge. Pas de doute, le panorama à 360° tient toutes ses promesses. La surprise que nous avons est de découvrir une vue peu connue sur le quartier des affaires. Nous nous asseyons à l’ombre d’un arbre pour profiter de la plénitude du paysage. Un détour incontournable selon nous !

Nous pénétrons ensuite dans le Royal Botanic Garden, le jardin botanique dont l’entrée est également gratuite. Vaste de 30 hectares, ce lieu existe depuis l’arrivée des premiers colons, en faisant l’institution scientifique la plus ancienne du pays. Les spécimens du monde entier présentés ici sont superbes et les parterres de fleurs sont tous mieux entretenus les uns que les autres.

Cet endroit est un vrai lieu de vie : nous y rencontrons de nombreuses personnes en train de faire du sport, ainsi que les jardiniers en train de prendre soin des plantes, mais aussi des animaux et des insectes. Les premiers sont des insectes que nous aimons mieux dehors que dans notre chambre : de belles araignées aux toiles gigantesques ; les seconds sont des cacatoès bruyants qui de leurs cris ont effrayé un possum ; les derniers sont des ibis à cou noir. Ces oiseaux peuplent tous les espaces verts de la ville, tels nos chers pigeons parisiens qui sont toutefois plus inoffensifs. En effet, les ibis à cou noir n’hésitent pas à dérober la nourriture des visiteurs grâce à leur long bec. Ils sont également capables de se percher dans les arbres.

Pour la Saint Valentin, nous avons décidé de nous offrir une visite de l’Opéra : en réalité, ceci était plutôt un clin d’œil car nous l’aurions visité tout de même ! Nous avons fait la réservation en ligne la veille pour bénéficier de 10% de réduction [33,30 AUD au lieu de 37 AUD par personne]. À l’approche du nouvel an chinois, le lieu est très fréquenté et nous sommes un groupe d’une trentaine de personnes. Pendant une heure, notre guide nous explique l’histoire de la construction du bâtiment, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, tout en nous entraînant dans les couloirs de l’Opéra.

Nous admirons son architecture audacieuse, la vue sur la baie à travers ses baies vitrées venues de France et les deux teintes des carreaux recouvrant ses toits.

Le clou du spectacle est toutefois la visite de la salle de concert principale. Nous ne pouvons y prendre de photos car les techniciens la préparent pour le concert du groupe Evanescence qui y joue ce soir.

Preuve que l’opéra est un lieu d’émotions, un homme de notre groupe en profite pour faire sa demande en mariage !

La visite vaut donc vraiment le coup d’être faite ! Nous faisons ensuite le tour du bâtiment pour apprécier son infrastructure sous différents angles. Nous sommes conquis.

Nous regagnons notre arrêt de bus tandis que les rues se remplissent à l’heure de la sortie des bureaux : nombreux sont les hommes qui ramènent avec eux roses rouges et bouquets.

Jour 8 : jeudi 15 février 2018

Darling Harbour et quartier des affaires

8.8 km

Pour notre dernier jour dans les rues de Sydney, nous nous rendons à Darling Harbour. Il s’agit de la seconde baie, adjacente à la baie de Sydney.